Cosmogonies et mythes fondateurs
L'astrologie est l'archétype des récits des origines
Le mot cosmogonie vient du grec cosmo, cosmo, monde et gon, gon, engendrer. Elle se distingue de la cosmologie, qui désigne la science des lois générales par lesquelles le monde physique serait gouverné.
De nombreux mythes1 de cosmogonie fondent toutes les structures sociales, au-delà des religions traditionnelles. De nombreux traités sur les origines supposées de l'univers ont aussi été écrits par des philosophes ou des penseurs scientifiques (cf. Hésiode, ou Buffon).
La cosmogonie se définie comme une théorie de la formation de l'Univers.
L'astrologie préfigure sans doutes la plupart des mythes fondateurs et des récits cosmogoniques relatifs aux origines du monde, des dieux, et des institutions.
Pour prendre un exemple proche de la civilisation judéo-chrétienne, dans livre I de l'Ancien Testament, la Genèse décrit la création du monde en six jours, plus un septième jour pour le repos du créateur. Or notre semaine actuelle compte sept jours, chacun portant un nom qui fait référence aux sept planètes de notre système solaire telles qu'elles était nommées par les astrologues des premiers jours :
- Dimanche, Sunday, sun day, jour du soleil.
- Lundi, monday, moon day, jour de la lune.
- Mardi, mars day, jour de mars.
- Mercredi, mercure day, jour de mercure.
- Jeudi, jupiter day, jour de jupiter.
- Vendredi, venus day, jour de vénus.
- Samedi, Saturday, saturne day, jour de saturne.
Le mythe désigne plusieurs choses :
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Récit relatant des faits non consignés par l'histoire officielle qui les juge purement imaginaires, sans pour autant en apporter quelle que preuve que ce soit. Transmis par la tradition, ces faits mettent en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social (cf mythe de Prométhée, mythe de Sisyphe, mythe d'Oedipe, mythe solaire, mythe d'Adam et Ève, de Caïn, etc...).
L'ensemble des mythes fondateurs d'une civilisation constitue sa mythologie propre (cf mythologie grecque, égyptienne, nordique, romaine, judéo-chrétienne, arabe, amérindienne, chinoise, etc...).
Par extension, on nomme mythe l'expression allégorique d'une idée abstraite, l'exposition d'une théorie, d'une doctrine sous une forme imagée. Cf le mythe de la caverne de Platon. A ce propos, il faut savoir que les mythes grecs, parents des mythes sanscrits, n'exprimaient à l'origine que le jeu des forces naturelles. - Évocation légendaire relatant des faits ou mentionnant des personnages ayant une réalité historique, mais transformés par la légende (cf mythe napoléonien, mythe de Don Juan, le mythe de Pétain, etc...).
- Aspiration fondamentale de l'homme, besoin métaphysique, modèle parfait, type idéal représentant des symboles inhérents à l'homme ou des aspirations collectives (cf mythe du héros, mythe de l'innocence, mythe de la femme, mythe du progrès, etc...).
- Il existe quelques autres définitions du mythe, moins directement liées au sujet qui nous préoccupe ici, à savoir l'astrologie.
L'astrologie relève-t-elle uniquement du mythe ?
Quelle part de réalité derrière le mythe ?
Ces deux questions en soulèvent d'autres, auxquelles il serait bien prétentieux de répondre sans l'ombre d'un doute. Pourquoi les gens sont-ils si nombreux à se tourner vers l'astrologie, souvent secrètement ? Deux types de réponses sont attendues par celles et ceux qui s'adressent à l'astrologie :
- Connaître les événements a venir, savoir aujourd'hui ce qui va se produire demain, pour tenter de contrôler l'angoisse de l'inconnu, pour anticiper, pour ne pas être pris au dépourvu face aux situations.
- Reporter à l'extérieur de soi les causes et conséquences des actes trop difficiles à assumer. Autrement dit, l'astrologie permet de ne pas se sentir responsable de ce que l'on est, ni des actes que l'on commet : ils sont dictés par des forces cosmiques. En réalité, les forces cosmiques sont celles de l'inconscient et du refoulement, comme l'a mis en évidence Sigmund Freud.
L'astrologie est une réalité intérieure avant d'être une réalité cosmique
L'astrologie renvoie aux mythes fondateurs de l'humanité, à la cosmogonie et aux récits des origines. Elle désigne des archétypes inscrits dans notre esprit, c'est-à-dire notre monde intérieur relié à la réalité tangible par nos sens. Si nos perceptions sensorielles ne nous permettent pas de connaître le réel, du moins nous permettent-elles de le ressentir. À ce titre, on peut dire du réel qu'il est transcendantal1 du point de vue de notre sensorialité, puisque celle-ci constitue un prisme qui le déforme, le transcende.
Reflet allégorique de la réalité cosmique, l'interprétation d'un thème astral est une métaphore supposée révéler le fil conducteur de notre monde intérieur, réalité consciente ou inconsciente : émotions, sentiments, pensées, mais aussi notre façon de réagir à ces ressentis.
En guise de conclusion...
Pour dire les choses simplement, en désignant les astres qu'il voyait dans le ciel, l'Homme leur a donné des valeurs symboliques en lien avec ses émotions et sa vie intérieure. Ainsi, aujourd'hui comme aux premiers jours, avant de se lire dans le ciel et les astres, l'astrologie vit depuis des millénaires dans la tête des gens, à leur insu souvent, pour ceux qui la dénient...
Réalité intérieure indéniable, l'astrologie est née d'un imaginaire qui s'efforce de raconter ce qu'il voit « au-dessus de sa tête », en pure projection de ce qui se passe « dans sa tête ».
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Bonne chance à toutes et tous dans vos recherches sur l'astrologie
Astrologiquement, votre...!
