Signes du zodiaques et planètes
Signes du zodiaques et planètes

L'astrologie en ce début du XXIe siècle
Le temps, l'espace, le langage... et la liberté

L'espace appartient au domaine de la logique. Il est tout ce qui se mesure. Rendons hommage à la science qui a admirablement exploré l'espace. Pourtant, en lui-même l'espace est invisible et impalpable : c'est de la manifestation en puissance de matérialisation. Paradoxalement, à l'échelle de la vie d'un être humain, cet insaisissable espace s'impose à nous comme réalité extérieure durant toute notre existence. Sommes-nous aussi libres que nous le croyons ?

Le temps, quant à lui, n'appartient pas au domaine de la logique. Il n'est point cette définition mathématique qui impose de le réduire à un rapport d'espace, entre un mécanisme – l'horloge – et la rotation de la Terre. La notion de temps est insaisissable par des mesures d'espace, puisqu'elle est ressentie. Autrement dit, elle est psychologique ; mais elle est réelle. Elle est cyclique, mais jamais totalement identique à chaque cycle. La notion de temps est si puissante qu'elle s'imprime dans l'espace d'une manière absolue, totalitaire, déterminante à l'échelle de la vie d'un être humain. À cette échelle, elle s'impose comme réalité intérieure, face à la réalité extérieure donnée par l'espace. Encore une fois, sommes-nous aussi libres que nous le croyons ?

Le temps et l'espace sont les deux réalités indissolubles du tout auquel nous appartenons. L'espace n'est rien sans le temps. Le temps n'est rien sans l'espace. Ce sont deux réalités, inaccessibles sans leur union qui en permet la manifestation et la fixation. Cette union constitue l'univers ; nous faisons partie intégrante de cette union, de cet univers. C'est par le sensible que l'on parvient à la connaissance des réalités profondes qui y sont contenues. Sans cette connaissance, la liberté n'est qu'illusion. Pas sûr pour autant qu'il nous soit possible de s'affranchir des réalités spatiales et temporelles.

Pour avoir prise sur le réel, il ne suffit pas de saisir la réalité par nos sens, encore faut-il donner un sens à cette réalité. Si l'on attribue au langage ce rôle, en plus d'unir le temps et l'espace la parole remplit une double fonction : elle est celle qui lit, et celle qui relie. Le langage opère à la fois une lecture logique – extérieure – et une lecture sensible – intérieure – (cf Jacques Lacan et Pierre Delebarre in L'astrologie du verbe).

Ainsi, le langage est à l'image de l'univers et de son union du temps avec l'espace. Cette union peut se représenter par le cercle, constitué d'un lien – une ligne, le rayon – qui unit le centre avec la circonférence. Le centre définit la force, l'énergie, le temps, et la circonférence délimite l'espace.

Peut-on définir l'univers ?
Un modèle d'univers gigogne...

Pour définir l'univers, il faudrait d'abord savoir s'il est « fini » ou « infini ». Si on pose l'hypothèse d'un monde cosmique contenu dans des limites, on ne peut l'envisager que comme partie « finie » d'un ensemble, lui-même appartenant à un autre ensemble plus grand... sorte d'univers gigogne dans lequel s'emboitent les éléments : notre système solaire dans notre galaxie, puis les galaxies dans l'espace cosmique de notre univers... lui-même dans un ensemble d'univers, cet ensemble faisant partie d'un ensemble plus grand, etc.

Ainsi, le « monde » pourrait se définir par un cercle infini dont chaque point du cosmos serait le centre.

L'espace nous individualise, le temps nous globalise avec le tout. L'espace nous sépare, le temps nous unit. Toute vie est un échange constant entre le temps et l'espace, chacun individuellement insensible. Mais de l'union qui les scelle nait la réalité sensible en contact avec tout l'environnement spatial et temporel. Le langage nous relie à cette réalité dont il représente les symboles. Le langage ne traduit pas la réalité extérieure à nous-mêmes, mais l'empreinte que cette réalité a déposée en nous ; le langage exprime notre réalité intérieure, sensible, unique, propre à chaque être humain doué de la parole. C'est peut-être là, sous ce déterminisme imperceptible, que se cache notre liberté.

Au commencement était le verbe...
Un génome identique à tous, et l'ADN différent pour chaque individu

On peut dire que l'avènement de l'humanité trouve son origine dans le verbe, le logos, c'est-à-dire le langage, par sa dimension symbolique. Le symbolique est le propre de l'homme, parce qu'il est le lien qui scelle le temps et l'espace dans sa réalité intérieure que l'on peut désormais nommer « imaginaire ». Dans le verbe, le signifiant symbolise un signifié qui n'est autre que l'empreinte de l'espace que le temps a scellé à l'intérieur de nous-mêmes (cf Lacan et Sciences et croyances). Si le signifiant est le même pour tous les êtres qui parlent la même langue, le signifié est propre à chacun, à l'image du modèle génétique : un génome identique à tous et l'ADN différent pour chaque individu.


Einstein, disciple de Platon ?

Selon le New York Times du 29 Mars 1972 et le New York Post du 28 Novembre 1972, les fragments de texte ci-dessous proviennent d'une lettre écrite par Albert Einstein en 1950 :

« Un être humain est une partie du tout, que nous appelons "Univers", une partie limitée dans le temps et l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste - une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Cette illusion est pour nous une forme de prison, nous limitant à nos désirs personnels et à l'affection des quelques personnes les plus proches de nous.

Notre tâche consiste à nous libérer, nous-mêmes, de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser tous les êtres vivants et la nature tout entière dans sa beauté.

Personne ne peut tout à fait parvenir à ce résultat, mais l'effort consenti pour atteindre un tel niveau de conscience participe en soi à la libération et au fondement d'une tranquillité intérieure. »

« Il y a des moments où l'on se sent libéré de ses propres limites et de ses imperfections humaines. Dans de tels instants, on se voit là, dans un tout petit coin d'une petite planète, le regard fixé en émerveillement sur la beauté froide et pourtant profonde et émouvante de ce qui est éternel, de ce qui est insaisissable : La vie et la mort se fondent ensemble et il n'y a pas d'évolution, ni de destination, il n'y a que "ÊTRE". »

« ... l'un des motifs les plus puissants qui ont conduit l'homme vers l'art et la science était celui d'échapper au quotidien... »


Chronobiologie et biorythmes :

Il serait déraisonnable aujourd'hui, au XXIe siècle, d'affirmer que l'homme est une entité isolée dans l'univers. Il en est une cellule, et il obéit aux lois du cosmos. D'après des études effectuées dans les plus grands laboratoires du monde entier, notamment au CNRS, la chronobiologie1 tente d'expliquer, par exemple, pourquoi un médicament est plus efficace lorsqu'il est pris le matin plutôt que le soir. On parle d'horloges biologiques qui nous gouvernent.

Ces horloges biologiques se synchronisent sur les cycles cosmiques : jour, nuit, mois lunaire, et cycles des saisons principalement. Avec l'union du temps et de l'espace, tout est cyclique. Un cycle peut durer une seconde, une heure, un an, un siècle ou des millénaires... (périodes glacières et réchauffement climatique par exemple à l'échelle de notre planète). Chaque cycle, quelle que soit sa durée, est la manifestation de l'union espace-temps.

L'animation ci-dessous montre quelques unes les phases principales du cycle biologique humain durant une journée de 24 heures. Pour en savoir plus, consultez l'article Wikipédia sur la chronobiologie

Animation réalisée à partir de données extraites de The Body Clock Guide to Better Health
(Michael Smolensky and Lynne Lamberg, Henry Holt and Company).


La lecture de la carte du ciel
Ne pas confondre la carte et le territoire...

Depuis longtemps déjà, les astrologues sont nombreux à ignorer la réalité cosmique, sans avoir conscience de cette réalité dont la carte n'est que l'image posée à plat sur le papier. Ils ont perdu ainsi leur crédibilité, à cause de cette confusion entre la carte et le territoire. (cf Astrologie dérives impostures et charlatanisme).

Comprendre la réalité cosmique en lisant une carte du ciel est donc le préalable à toute interprétation. La petite animation ci-dessous montre le déroulement de la voute céleste au-dessus de notre tête sur une période de 24 heures, soit un cycle de rotation de la terre de 360°.

Cette animation se déroule dans l'hémisphère Nord, à 45° de latitude et 6° Est de longitude, au moment de la pleine lune : au lever du soleil, la lune disparait sous l'horizon au couchant, à l'ouest, et inversement la lune apparait sur l'horizon au levant, à l'est, le soir au coucher du soleil.


      

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